Au confluent des splendides rivières Ashuapmushuan, Ticouapé et Mistassini, et du majestueux lac Saint-Jean, Saint-Félicien vit au rythme de la nature. Vivre ici, c’est profiter chaque jour d’une qualité de vie exceptionnelle, le tout dans un véritable paradis naturel.
Découvrez ce qui fait de Saint-Félicien une ville naturellement sportive, dynamique, savoureuse et accueillante!
Histoire de Saint-Félicien
Un territoire peuplé depuis des millénaires
Le territoire de Saint-Félicien est occupé depuis des millénaires par les Pekuakamiulnuatsh (Ilnus du Pekuakami), dont la langue désigne toujours le nom de nos principaux plans d’eau : la rivière Ashuapmushuan (« lieu où l’on guette l’orignal »), la rivière Ticouapé (« l’homme aux caribous ») et le Pekuakami, ou lac Saint-Jean, (le « lac plat »).
L’essor d’une colonie
En 1865, Jean Lachance et sa famille viennent s’installer au confluent de l’Ashuapmushuan et de la rivière à l’Ours. La colonie de Saint-Félicien est fondée. Dès l’année suivante, un groupe vient les rejoindre. En 1869, une troisième vague de colons prend possession des terres avoisinantes.
L’essor est donné. La jeune colonie se développe. Survient alors une catastrophe : le 19 mai 1870, un feu d’abattis dégénère en un violent incendie qui enflamme la région entière. Sur une distance de plus de 150 km, les familles sont ruinées, les bâtiments sont réduits en cendres et la terre est calcinée.
Mais, le courage, le sens du travail et la persévérance ne se sont pas envolés en fumée. Les colons se remettent à la tâche et, comme un phénix, la colonie renaît.
Toussaint Bouchard établit le bureau de poste en 1871 et Philomène Savard accueille les premiers enfants à l’école primaire en 1872. Située juste en face de la chapelle toute neuve, l’école occupait une partie de l’actuel parc du Sacré-Cœur. Cinq ans plus tard, un meunier, François Bernard, s’installe près de la Rivière-aux-Saumons. La communauté est fermement implantée. Le sol riche se couvre de fermes prospères. La forêt omniprésente alimente les scieries. Saint-Félicien entre dans une ère d’épanouissement et de prospérité.
L’économie se développe
Jusqu’en 1946, le village et la paroisse sont en pleine croissance. La richesse agricole se complète par des installations industrielles qui génèrent de l’emploi. Les commerces sont nombreux : une fromagerie, une boutique de forge, un moulin à scie, une usine de casseaux, un chantier naval, une entreprise de transport routier.
Après la création de la ville, en 1946, s’ajoutent une scierie, d’autres commerces et Les Canots Tremblay, une des seules industries du genre au Canada. On y fabrique des canots de toile qui sont exportés partout. Saint-Félicien est un centre industriel florissant qui offre de nombreuses possibilités d’emploi.
Malgré la perte de l’église en 1884 puis en 1912 (causée chaque fois par le feu), le cyclone de 1897 et le feu de 1932 qui détruit le cœur de la municipalité, la croissance se poursuit. Saint-Félicien se dote d’éléments distinctifs comme le parc du Sacré-Cœur, concrétisation d’un rêve du curé Simon Bluteau qui entraîne ses ouailles dans une corvée gigantesque.
En 1960, c’est la création du jardin zoologique, qui deviendra rapidement un attrait touristique reconnu à l’international : le Zoo sauvage de Saint-Félicien.
Onze ans plus tard, une institution d’enseignement collégial voit le jour : le Cégep de Saint-Félicien, qui saura se bâtir une réputation enviable. En 1977, Donohue construit l’usine de pâte kraft de Saint-Félicien, aujourd’hui connue sous le nom de Résolu puis Domtar.
En 1996, la municipalité de Saint-Méthode et celle de Saint-Félicien sont regroupées sous le nom de cette dernière, formant ainsi la ville que l’on connaît aujourd’hui et qui couvre un territoire de plus de 387 km2.
Nouveau millénaire
Au tournant du nouveau millénaire, Saint-Félicien continue à se développer. En 1998, la Société de cogénération de Saint-Félicien (SCSF), propriété de Greenleaf Power, ouvre ses portes. Celle-ci est un véritable symbole d’économie circulaire et de valorisation de la biomasse pour la région.
Plus récemment, en 2016, les Serres Toundra sont créées. L’entreprise de production de concombres a su se tailler une place enviable sur le marché québécois.
Plus de 160 ans après sa fondation, Saint-Félicien continue à rayonner par ses richesses naturelles, sa qualité de vie exceptionnelle et le dynamisme de sa population.
Archives – Société d’histoire de Saint-Félicien












